Contenu
- Mécanismes rapides
- Réflexe des barorécepteurs
- Système nerveux sympathique
- Système nerveux parasympathique
- Sécrétions de la glande surrénale
- Mécanismes lents
L'homéostasie est la capacité du corps à maintenir un environnement interne constant, quelles que soient les influences externes. Le corps contrôle la pression artérielle, la température, la respiration et même la glycémie par le biais de divers mécanismes internes pour que tout reste constant. La pression artérielle reste dans les limites normales grâce à l'utilisation de mécanismes rapides et lents. Ensemble, les mécanismes s’efforcent de maintenir une pression approximative de 120/80 mm Hg.
Sphygmomanomètre, appareil de contrôle de la pression artérielle (Hemera Technologies / PhotoObjects.net / Getty Images)
Mécanismes rapides
Le réflexe barorécepteur est l’un des mécanismes les plus importants de l’homéostasie à action rapide impliqué dans la régulation de la pression artérielle. Il se compose de récepteurs, de nerfs sensoriels, du bulbe et des nerfs moteurs, qui travaillent tous ensemble. Un autre mécanisme d'action rapide dans la régulation de la pression artérielle est la sécrétion d'épinéphrine et de noradrénaline par la glande surrénale.
Réflexe des barorécepteurs
Les récepteurs, appelés barorécepteurs, se trouvent à certains endroits sur les parois du cœur où ils sont capables de détecter tout changement de pression artérielle. Les nerfs sensoriels sont activés après que les barorécepteurs ont remarqué un changement. Ils envoient des informations au bulbe dans le cerveau, où elles sont interprétées. La moelle osseuse décide alors d’augmenter ou de diminuer la pression artérielle, en fonction des signaux que vous avez reçus. Les nerfs moteurs des divisions sympathique et parasympathique du système nerveux autonome sont activés pour permettre les ajustements nécessaires au maintien de la pression artérielle.
Système nerveux sympathique
Si une augmentation de la pression artérielle est nécessaire, le système nerveux sympathique fonctionnera. Ce système fournit le système électrique du cœur et augmentera la fréquence cardiaque et provoquera une contraction plus vigoureuse du cœur. Le système nerveux sympathique provoque également la contraction de certains vaisseaux sanguins, ce qui augmente la résistance des vaisseaux. Ensemble, ces réponses augmentent la quantité de sang pompé par le cœur chaque minute, ce qui augmente la pression artérielle.
Système nerveux parasympathique
Lorsqu'une diminution de la pression artérielle est nécessaire, le bulbe indique au système nerveux parasympathique de provoquer une diminution du rythme cardiaque, ce qui abaissera la pression artérielle. Les nerfs parasympathiques provoquent également la dilatation des vaisseaux sanguins, ou déblocage, ce qui diminue la résistance et conduit à nouveau à une réduction de la pression artérielle.
Sécrétions de la glande surrénale
La glande surrénale sécrète des hormones telles que l'épinéphrine et la noradrénaline. Les deux hormones agissent pour augmenter la quantité de sang pompé par le cœur chaque minute. Ils provoquent également la contraction des vaisseaux sanguins. Ces actions aideront à augmenter la pression artérielle.
Mécanismes lents
Plusieurs mécanismes interviennent dans le contrôle à long terme de la pression artérielle. Le mécanisme rénine-angiotensine-aldostérone est le plus important. Les reins sécrètent de la rénine dans le sang, où elle interagit avec l'angiotensine. L'angiotensine provoque la constriction des vaisseaux sanguins et provoque également la sécrétion d'aldostérone. L'aldostérone augmente la quantité d'eau et de sodium absorbée par les reins, ce qui entraîne une augmentation de la quantité de sel et d'eau dans le sang. Cette combinaison d'activités provoque une augmentation de la pression artérielle.