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La spasticité est un symptôme occasionnel fréquent chez les personnes atteintes de sclérose en plaques. Il peut s'agir de spasmes musculaires involontaires ou de raideurs et peut se produire aux hanches, aux genoux, au quadriceps et aux adducteurs. Bien que les traitements disponibles montrent un certain succès, il est important de garder à l'esprit que chaque cas de spasticité est différent. Ainsi, un traitement peut mieux fonctionner dans un cas que dans un autre.
La physiothérapie peut soulager la spasticité (Jeune femme sur l'image de la procédure de massothérapie par NiDerLander de Fotolia.com)
Physiothérapie et ergothérapie
Les physiothérapeutes peuvent enseigner au patient des mouvements et des exercices spécifiques permettant de soulager les symptômes de la spasticité. Ces exercices peuvent détendre et allonger les fibres musculaires raccourcies, augmenter la circulation articulaire et améliorer la circulation. L'amélioration de ces caractéristiques peut réduire ou atténuer complètement la spasticité. Les ergothérapeutes modifient quotidiennement le patient, réduisant ainsi les risques de spasticité. Ces modifications comprennent les appareils fonctionnels, les aides à l’hygiène personnelle et les changements de routine.
Médicaments
Certains médicaments sont utilisés spécifiquement pour la spasticité et d'autres pour contrôler les symptômes dans certaines situations. Le baclofène est un relaxant des muscles de la colonne vertébrale qui redonne de la souplesse et rend la thérapie physique plus efficace. Le chlorhydrate de tizanidine (Sirdalud) calme les spasmes, détend les muscles et offre de solides performances en matière de sécurité. Le baclofène peut être utilisé en association avec le chlorhydrate de tizanidine. Le diazépam (Valium) peut être administré à petites doses pour réduire les spasmes et l’anxiété. La gabapentine (Neurontin) est utilisée pour l'épilepsie et peut réduire certains types de douleur et de spasticité. Le dantrolène (dantrolène) est utilisé lorsque d’autres médicaments sont inefficaces; son mécanisme de travail paralyse partiellement les muscles. Ces médicaments, ainsi que d'autres traitements tels que le lévétiracétam et le botox, ont des effets secondaires. Un médecin doit être consulté pour trouver le meilleur ajustement.
Évitez les déclencheurs
Plusieurs déclencheurs de spasticité peuvent être évités ou comptés. Évitez de porter des vêtements et des chaussures serrés. D'autres problèmes tels que la constipation, une mauvaise posture ou des infections virales et bactériennes peuvent provoquer des états spastiques. Par conséquent, il est important de rester en bonne santé grâce à une bonne alimentation et à un programme d'exercices réguliers comprenant des exercices de relaxation, de yoga, de méditation et de respiration profonde. Les autres déclencheurs comprennent les basses températures et une humidité élevée. Une personne souffrant de spasticité devrait s'étirer complètement avant de sortir par temps froid ou humide afin d'éviter les symptômes.
Injections et chirurgies
Le phénol, un agent bloquant les nerfs, peut être injecté dans le corps lorsque les médicaments par voie orale ne sont pas très efficaces. Cependant, cette méthode est difficile à administrer car il peut être difficile de trouver les sites d’injection appropriés et il est nécessaire de répéter l’application tous les trois à six mois. La chirurgie est le traitement final de la spasticité et peut impliquer une incision des racines nerveuses (rhizotomie) ou des tendons (ténotomie). Le soulagement est permanent, mais la chirurgie coupe également les tendons et les nerfs de façon permanente. Toutes les autres méthodes de traitement sont généralement essayées avant d’envisager la chirurgie.